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INTERVIEW – Le sociologue, directeur de recherche au CNRS, raconte les douze séances sécrètes de travail qu’il a passé avec le Saint-Père pour écrire son livre.

LE FIGARO. – Comment avez-vous convaincu le pape François?
Dominique Wolton. – Je suis un chercheur en communication politique et pas un spécialiste des religions. J’avais juste l’expérience du livre entretien avec le cardinal Lustiger. Frappé par l’impact de la communication du pape François, je lui ai envoyé le projet. Il a accepté. Je n’en suis pas revenu!

Qu’est-ce qui vous a le plus frappé chez lui?
J’ai été impressionné par sa foi, sa joie, sa bonté, sa modestie, sa lucidité. Sur la nature humaine, il n’est pas naïf et il n’est dupe de rien. Encore moins sur les mécanismes de pouvoir et de domination… En revanche, il fait peu référence à Dieu. Il est très économe du vocabulaire religieux. C’est un laïc en cela. Il y a beaucoup de prélats qui se complaisent dans une confiture théologico-conceptuelle. Lui, il est ordinaire, c’est là tout son génie. Il n’y a d’ailleurs eu ni sujet tabou, ni censure de sa part.

(…) Le Figaro

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