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La présidente de la région Ile-de-France, qui lancera le 10 septembre son mouvement Libres !, veut mettre en garde contre la droite dure incarnée par Laurent Wauquiez.

(…) La droite dure, ce n’est pas votre tasse de thé ?
Je suis gaulliste sociale, entrée en politique auprès de Jacques Chirac. Cela veut dire que je crois à l’autorité et que je veux lutter contre les injustices. Contrairement à Patrick Buisson (NDLR : l’ancien conseiller très droitier de Nicolas Sarkozy), je ne renonce pas à résoudre les difficultés économiques et sociales des Français et je refuse le repli identitaire. Nous devons être fiers de nos valeurs et bien dans notre époque.

Si Wauquiez gagne sur cette ligne identitaire, cela la validera…
Nos militants sont le socle de notre famille politique et je salue leur engagement. Mais, au-delà des militants, il y a aussi les Français qui se sont détournés de nous. Si on veut retrouver notre crédibilité, il faut retrouver le coeur des Français, en redonnant une envie de droite. Et sans porosité avec le Front national. C’est la ligne rouge.

Pourtant, dans les meetings de Wauquiez, cette porosité existe…
Si la droite met les doigts dans cet engrenage-là, ça ne sera plus la droite. Ce ne sera plus ma droite. Je veux rester dans ma famille politique, car c’est mon ADN, mais créer un espace de liberté de pensée pour peser sur la ligne politique.

C’est aussi pour cela que vous lancez votre mouvement Libres! ?
Exactement. C’est indispensable pour refonder le logiciel de la droite et rester unis, tout en ramenant à nous toutes les bonnes volontés émanant de la société civile. Je lance ce mouvement pour une droite ferme, sociale et réformatrice qui aura à coeur de faire émerger de nouveaux visages. Le général de Gaulle disait que la droite, c’est le métro à 18 heures. Eh bien, cela fait belle lurette qu’on ne s’adresse plus à cette France-là.

(…) Le Parisien

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