INFOGRAPHIE – Les trois quarts des clandestins interpellés restent en France. Pour les éloigner, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, promet des moyens et une réforme du cadre juridique.
Les chiffres sont éloquents.Les «retours forcés» n’ont pas dépassé 13.000 expulsions l’an dernier, soit 16 % de moins qu’en 2015. En intégrant tous les types d’éloignements (contraints, aidés et même les départs «spontanés»), ce sont les trois quarts des clandestins qui restent donc en France.