Mis en examen pour corruption, un capitaine de la police aux frontières, d’origine congolaise, travaillant à l’aéroport d’Orly est soupçonné d’avoir fourni illégalement des informations au directeur d’une société de “sécurité” à Orly, travaillant pour les “services” marocains.
Charles D. est né et a grandi au Congo, qui s’appelait alors le Zaïre. Il n’arrive en France qu’au début des années 80 comme demandeur d’asile, c’est un capitaine de police à la dérive. Driss A est à la fois un dirigeant d’entreprise matois doublé d’un agent de renseignement marocain. C’est l’étonnant attelage qui a permis au royaume chérifien d’espionner la France en récupérant des informations confidentielles, en toute illégalité. La justice française, qui travaille depuis un peu plus d’un an sur l’affaire, a établi un premier scénario : le fonctionnaire de la police aux frontières d’Orly, retourné par les services secrets marocains, leur transmettait des informations ultrasensibles en échange de voyages tous frais payés. […]
Merci à Mircea Smarandi