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Entre 450 et 700 migrants errent actuellement à Calais. Tandis que les associations et l’État leur apportent une aide matérielle, les forces de l’ordre tentent d’empêcher la reconstitution d’un campement sauvage comme celui de la jungle.

Malgré la fermeté affichée par l’État et la mairie, les migrants sont de retour à Calais. Ils sont entre 450 et 700, disséminés entre le centre-ville et la périphérie, à camper dehors ou sous les ponts. Les forces de l’ordre interviennent systématiquement pour empêcher la constitution de campement et confisquer les tentes, bâches et couvertures. Les associations d’aide aux migrants dénoncent ce qu’elles considèrent comme du harcèlement, qui rend leur travail très difficile.

Parallèlement, des maraudes sont organisées par les agents de l’Ofii pour proposer aux migrants de rejoindre l’un des deux Centres d’accueil et d’examen des situations (CAES) situés à Belval et Bailleul. Ces deux structures d’hébergement temporaire ont été conçues par le ministère de l’Intérieur pour faire baisser la pression migratoire sur Calais. Mais sur le terrain, difficile de convaincre les migrants de rejoindre les CAES. Beaucoup restent convaincus qu’ils pourront passer en Angleterre. Sans compter les «dublinés» et les déboutés venus d’Allemagne, de Belgique ou de Suisse. Tout aussi nombreux, ils savent que leurs chances d’obtenir l’asile en France sont quasi nulles.

Le Figaro

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