29 %
Net fléchissement du potentiel électoral du FN : Le potentiel électoral du FN reste important (29%) mais a fléchi de 4 points depuis les régionales et les départementales de 2015. Ce potentiel existe surtout chez les électeurs de droite (25% des sympathisants LR pourraient voter FN), mais une porosité existe désormais avec la France Insoumise (17%).
67 %
L’image du FN s’est abîmée sur le débat d’entre-deux tours : Les Français sont 45% à juger que la situation du FN s’est dégradée, c’est 5 fois plus que ceux qui jugent qu’elle s’est améliorée. Les électeurs potentiels du FN sont, eux, deux fois plus nombreux (36%) à estimer que la situation s’est dégradée que ceux qui pensent qu’elle s’est améliorée.
Le débat raté de l’entre-deux tours apparaît de loin comme la principale raison perçue de la détérioration de la situation du Front national : elle est citée par 67% des Français et 65% des électeurs potentiels du FN.
72 %
Les positions du Front national sur l’euro contribuent aussi à cette baisse du parti dans l’opinion. Les questions économiques et sociales ainsi que l’Europe et l’euro sont le talon d’Achille du parti : ces points sont rejetés par 66% et 72% des Français. En revanche, un Français sur deux se sent désormais proche des positions du FN sur l’insécurité et l’immigration.
52 %
Les personnalités du Front national : atout ou handicap ? Marine Le Pen est désormais majoritairement perçue par les Français (52%) comme un « handicap » pour son parti. L’absente, Marion Maréchal-Le Pen est, pour sa part, vue comme un atout par 58%. Elle surclasse sa tante auprès des sympathisants LR et la talonne auprès des sympathisants du FN.
76 %
L’alliance droite-FN : elle est toujours majoritairement rejetée (76%) mais ceux qui la souhaitent progressent (+5 points en 2 ans). La progression est notable auprès des principaux concernés, les sympathisants FN (46%, +4 points) et surtout ceux de LR (35%, +8 points).