Vendredi soir, à 18 h, une centaine de migrants se sont présentés au gymnase du collège public Échange, rue Gaston-Tardif, avec des bénévoles de l’association Un toit c’est un droit (à droite).
«Les occupations se multiplient et rien ne se profile en termes de lieu pérenne, regrette Armelle Bounya, présidente de l’association. Nous avions prévenu la mairie. Elle a envoyé des personnels des services techniques ici, pour nous donner des consignes de sécurité.»
Albanais, mais aussi Géorgiens, Mongols, Congolais… Ils sont sans papiers, demandeurs ou déboutés du droit d’asile. «Les uns attendent un hébergement en CADA (centre d’accueil pour demandeurs d’asile), le 115 est submergé de demandes et les hôtels n’ont plus de place, à la veille du Space», le salon professionnel de l’agriculture. «Les autorités ne proposent aucune solution», déplore Un toit c’est un droit. […]
Un collectif de 42 organisations, associatives ou politiques, vient au secours de ces sans-papiers. Fin août, ils étaient une soixantaine de migrants à investir la MJC de Bréquigny. Aujourd’hui, la barre de la centaine de personnes à la rue a été dépassée. Parmi eux, 30 enfants «qui sont scolarisés et pour lesquels il est urgent de trouver une solution», appuie Nicolas, un bénévole. «Le nombre de personne à la rue va aller en grandissant tout au long du mois de septembre, étant donné que certaines familles vont voir leur hébergement provisoire arriver à leur terme…»
Merci à Jerem