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Nouveau rebondissement hier : le sénat a supprimé du calendrier du mois de septembre la proposition baptisée « ius soli », le droit à la nationalité italienne pour les enfants d’étrangers nés en Italie.

La proposition permettrait aux étrangers mineurs, nés en Italie et dont les parents résident dans le pays depuis au moins 5 ans d’accéder à la nationalité italienne. Soutenue par le parti démocrate (PD, parti de Matteo Renzi) il a finalement été décidé hier de reporter la discussion. Le PD justifie ce changement de cap par le manque de votes nécessaires attendus pour atteindre la majorité et approuver la loi.
Si la loi est approuvée, ce sont 600 000 mineurs étrangers qui pourraient faire la demande et se voir attribuer la nationalité italienne.
En France, un enfant a droit à la nationalité si au moins un des parents est né dans le pays, peu importe sa nationalité. Chaque enfant né dans le pays y a accès dès 18 ans s’il a vécu de manière stable sur le territoire pendant au moins 5 ans consécutifs, dès l’âge de 13 ans si les parents le demandent.
L’Italie divisée face à l’accueil des migrants
Le report de cette loi très controversée reflète le climat de tension envers les migrants qui ne cesse de s’alourdir dans le pays. En Italie, d’après un nouveau sondage de l’Observatoire Européen sur la Sécurité, la perception d’insécurité par rapport aux migrants et le sentiment de peur dans la population a atteint un pourcentage le plus élevé depuis 10 ans : 46 %.
Résultat : en février dernier la proportion d’Italiens favorables à concéder la nationalité italienne aux fils d’immigrés nés en Italie était de 70%, elle n’est plus que de 50% aujourd’hui. Cela malgré la diminution des arrivées de migrants sur les côtes italiennes cet été. Plus de 23 000 en juillet 2016, ils étaient près de 11 000 le mois dernier.
France TV Info

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