Le producteur d’Un frère comme moi s’est vu refuser une subvention. Dans un court-métrage, il se met en scène pour moquer les financeurs de cinéma français qui favorisent, selon lui, des œuvres promouvant les clichés sur les quartiers défavorisés.
Allez tous vous faire enfilmer. Alain «Biff» Etoundi donne le ton dès le titre du court-métrage qu’il a publié sur Internet le 8 septembre.
Dans son court-métrage, Alain «Biff» Etoundi donne la parole aux personnages de son scénario Un frère comme moi afin de dénoncer les films stéréotypés, mettant en scène des personnages provenant de quartiers populaires ou qui ont pour cadre des banlieues. «La plupart de vos films sur la banlieue sont désuets. Vous aimez valider des films de pseudo “kaïras” dans lesquels il faut renier ses origines, salir sa religion, dénigrer sa communauté», dit-il dans cette courte vidéo. Il fait notamment référence à Divines , Caméra d’or au festival de Cannes 216, Chocola t, qui relate la vie d’un clown noir interprété par Omar Sy, ou La Désintégration, signé Philippe Faucon, qui remet la radicalisation dans les banlieues sous le feu des projecteurs.
Merci à Lilib