Le journaliste marocain Omar Brouksy sort un nouvel ouvrage qui décortique les “riches et denses réseaux” entre la France et le Maroc. «La République de Sa Majesté» dresse une photo panoramique de cette toile tissée depuis le siècle dernier et ayant subi un lifting à l’occasion de l’accession au Trône du nouveau roi Mohammed VI.
Une intrication de liens politiques avec Elisabeth Guigou, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, Jack Lang, Dominique Strauss-Kahn ; économiques avec Veolia, Alstom, Groupe Caisse d’épargne ; ou culturels avec Bernard-Henry Levy, Anne Sinclair et un quarteron d’artistes et de journalistes vedettes. En vis-à-vis, le journaliste marocain Omar Brouksy cite une élite marocaine connue dans son nouvel ouvrage «La République de Sa Majesté» : de Mahi Binebine, à Ahmed Charaï, en passant par les Mehdi Qotbi. Sans oublier celles et ceux qui ont «un pied ici, un pied là-bas»; les binationaux tels que Jamel Debbouze, Najat Vallaud-Belkacem ou Rachida Dati.
Omar Brouksy n’hésite pas à placer cette intrication des liens entre les deux pays à un niveau exceptionnel, unique, même si parfois la concurrence avec les relations Paris-Alger se fait rude. C’était le cas dans le domaine sécuritaire avec les services de renseignement qui jouaient à ‘’qui donnera des informations’’ sur les auteurs des attentats ayant frappé la France depuis janvier 2015.
Pour symboliser l’excellence des relations Paris-Rabat, c’est la ville ocre qui sert d’écrin. On retrouve là les informations déjà évoquées dans certains articles et ouvrages tel que Paris-Marrakech, d’Ali Amar et Jean-Pierre Tuquoi. Les somptueuses villas de la Palmeraie, les discrets riads de la Medina ou encore les luxueux hôtels à l’instar du Royal Mansour et de la Mamounia. […]
Omar Brouksy espère que son livre, qui sortira le 21 septembre, obtiendra le même succès que son premier ouvrage «Mohammed VI, derrière les masques» vendu à environ 15 000 exemplaires. Même si comme le premier, le nouveau livre ne sera vraisemblablement pas vendu au Maroc, les Marocains devraient se l’approprier à l’occasion de leur voyage en France. «D’ailleurs, 30% des ventes du premier livre ont été réalisées dans les aéroports», nous a-t-il confié.