C’est un petit coup de gueule qu’elle nous adresse par mail. Julie, la vingtaine, Ardéchoise (nous préserverons son anonymat, NDLR), a passé l’été à Valence pour son travail. Et a souvent traversé à pied les boulevards, où elle a expérimenté – de façon assez amère –, le Pole bus. Elle vient de nous l’écrire, nous tenions à publier ce témoignage qui rappelle toute la difficulté de ce lieu, encore récemment décrié par l’opposition comme peu sûr.
« L’été dernier, j’ai travaillé un mois à Valence. Je connaissais peu la ville et j’admets avoir été choquée par le comportement insistant des hommes croisés en centre-ville, sur les boulevards et en particulier près du Pole bus. Difficile de l’éviter, entre mon lieu de travail et le centre-ville. La traversée en était désagréable, à cause de la présence quasi-constante d’individus oisifs, dont les sollicitations étaient quotidiennes. En comparaison, d’autres villes que je connais bien (Lyon, Strasbourg) sont beaucoup moins stressantes pour les femmes. »
(…) Le Dauphiné