Léonora Miano, écrivaine, dirige l’ouvrage “Marianne et le garçon noir”. Au micro d’Ali Baddou, elle revient sur les violences infligées aux jeunes hommes noirs en France.
Léonora Miano analyse avec froideur et sévérité les relations entre la République et les jeunes noirs de France. Au micro d’Ali Baddou, l’écrivaine revient sur l’écriture de Marianne et le garçon noir, un ouvrage où elle renvoie à la République la responsabilité des violences policières, telles que celles qu’avait subi Théo, ce jeune homme de banlieue hospitalisé après avoir été violé à l’aide d’une matraque lors d’une interpellation violente de la police.
Si elle se montre sévère, c’est parce que Léonora Miano veut dénoncer la défiance de la police envers les hommes noirs. Ces jeunes hommes, explique l’auteure, sont ceux qui sont visés par de nombreux contrôles et, quand cela dérape, par des violences de la part de la police :
“Quand on voit la manière dont les forces de l’ordre approchent les jeunes hommes, on a l’impression qu’on oublie qu’ils sont de jeunes hommes”
“[..] les femmes ont le droit de l’ouvrir parce qu’elles sont des femmes, parce que la société est encore très ‘viriarcale’ et que l’homme blanc qui la possède, en promouvant les femmes des groupes minoritaires les ravit à leurs hommes…”
“Il m’a semblé que ce qui était arrivé à Théo était une atteinte à sa masculinité”
Merci à david