Le modus operandi du terroriste présumé qui a tué deux jeunes femmes à Marseille est particulièrement inquiétant, juge l’essayiste Jeannette Bougrab.
Un attentat a eu lieu, dimanche, à la gare Saint-Charles à Marseille. Deux femmes ont été tuées…
Viser les femmes par égorgement et éventration, comme dans les montagnes de Blida, en Algérie, dans les années 1990, n’est pas anodin. Cela a une signification politique. Selon Ali Har, un philosophe libanais, la violence dans l’islam est démultipliée parce que sa doxa religieuse se structure autour de deux notions: la pureté et la souillure. Dans l’islam, les femmes sont considérées comme impures.
S’attaquer aux femmes, c’est répondre à une lecture littérale du Coran.
Lorsque la communauté internationale s’est indignée des viols commis par l’État islamique, leurs dirigeants ont objecté qu’ils répondaient à une prescription: «Chacun doit se rappeler que réduire en esclavage les familles kuffars et prendre leurs femmes comme concubines est un aspect fermement établi par la charia. Et qu’en le niant ou le moquant, on nierait ou on moquerait les versets du Coran.» […]