(…) La scène est restée gravée dans les esprits de certains » anciens « . En octobre 2016, à l’université de Nanterre, se tient le collectif national où William Martinet doit faire ses adieux. Quelques » camarades » ont une demande très particulière : disposer d’une salle pour prier. La décision est prise de leur laisser une pièce qui doit servir, plus tard, à un atelier de formation. Un SMS est même envoyé pour dire que l’on peut y prier si on le désire. » Une demande spécifique a été faite et quelqu’un leur a dit qu’une salle était disponible car nous étions en amphi « , admet aujourd’hui la direction syndicale.
Ce choix provoque un tollé chez les anciens attachés à une conception classique de la laïcité. Benoît Hamon, qui compte beaucoup de soutiens au sein de la » génération CPE » (ceux aux commandes au début des années 2000) et qui veut implanter son Mouvement du 1er juillet sur les campus, s’émeut aussi de cette décision.
(…) Le Monde