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Ron Lauder, président du Congrès juif mondial, n’a pas mâché ses ‎‎mots de désapprobation‎‎ après les élections nationales de la semaine dernière, lorsque l’AfD a réussi à entrer au Parlement.‎
‎« Il est révoltant que le parti AfD, un infâme mouvement réactionnaire qui rappelle les pires moments du passé de l’Allemagne et devrait être interdit, ait maintenant la capacité de promouvoir au sein du parlement allemand son ignoble plate-forme», a déclaré Lauder. On a entendu des points de vue semblables chez les dirigeants juifs allemands.‎

Et pourtant, contrairement aux vrais nazis, les sondages montrent que l’AfD soutient de façon massive l’État juif. Elle ne centre pas son action sur les Juifs d’Europe, mais sur les conséquences négatives de l’immigration massive des musulmans vers l’Allemagne et l’Union européenne.

De nombreux dirigeants de la diaspora juive font une mauvaise lecture de la carte politique de l’Europe d’aujourd’hui et des vents changeants de l’antisémitisme. À la différence des années 1930, quand les Juifs étaient menacés par l’extrémisme de droite, aujourd’hui Israël et le judaïsme mondial sont principalement menacés par la haine des Juifs émanant de l’islam radical et de ses alliés extrémistes de gauche.

Quelles que soient nos préférences politiques, mettre sur le même pied l’AfD d’aujourd’hui et les Nazis d’hier, c’est tout simplement une déformation des faits historiques et contemporains. L’Allemagne nazie a attaqué violemment une minorité juive paisible et bien intégrée qui ne constituait aucune menace pour la société allemande.

En revanche, la montée de l’AfD et de ses autres homologues européens de droite devrait être considérée comme une réaction au déferlement sans précédent de migrants venant de pays musulmans et à leur impact négatif sur les sociétés européennes : vague de terreur islamiste et extrémisme musulman.

[…] Sigmar Gabriel, le ministre de gauche des Affaires étrangères allemand, qui diabolise l’AfD en les traitant de «nazis», n’a aucun scrupule à se réunir avec les dirigeants iraniens, qui menacent ouvertement d’anéantir l’État juif. […]

L’AfD et les autres partis européens de droite hostiles à l’immigration ne sont peut-être pas la tasse de thé de la diaspora juive, mais ni Israël, ni la diaspora juive ne devraient ignorer l’alliance grandissante entre la gauche et les islamistes qui est devenue le principal moteur de l’antisémitisme.

Daniel Krygier

(Traduction Fdesouche)

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