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  • Sur les 19 coups de feu tirés avec des armes longues lors des six premiers mois de l’année, 18 sont accidentels.
  • Auparavant réservées aux unités d’élite, elles équipent les policiers des BAC depuis les attentats de 2015.
  • Les syndicats estiment que les policiers ne sont pas encore assez formés.Dans une note, dévoilée par TF1, l’ IGPN s’alarme du nombre « important » de tirs accidentels avec les nouvelles armes longues dont certaines équipent les unités de police primo-intervenantes depuis les attentats de 2015. Au cours des six premiers mois de l’année, 19 tirs avec ces armes ont été répertoriés dont 18 sont accidentels. Pour 2016, « ce chiffre déjà élevé s’établissait à 65 % », relève la police des polices.

    Ces déclarations de tir par imprudence concernent essentiellement l’utilisation de pistolets-mitrailleurs Beretta 12SD et des fusils d’assaut HK G36. Cette arme de fabrication allemande, qui a longtemps été réservée aux forces d’intervention d’élite, équipe depuis février 2016 les policiers des BAC (Brigade anti criminalité). Capable de tirer 750 balles à la minute, elle doit permettre à ces agents de neutraliser des terroristes avant l’intervention des unités spécialisées, comme le Raid, la BRI ou le GIGN.

    La cause de ces tirs accidentels s’explique « par un défaut de maîtrise d’armes plus complexes et plus encombrantes », expliquent les bœufs carotte dans leur note. Or, ajoutent-ils, « ces armes, nécessaires sur le plan opérationnel, exigent un niveau de compétence plus important et ne peuvent être remises en dotation qu’à des fonctionnaires, certes formés et habilités mais également entraînés et rompus à leur manipulation ».

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