La vague de rébellion populiste qui traverse l’Europe d’Ouest en Est et du Nord au sud, continue de frapper.
(…) L’autre «surprise» du scrutin a été la percée très substantielle du parti d’extrême droite SPD et de son chef Tomio Okamura, un citoyen nippo-tchèque qui a engrangé plus de 11% des voix – un résultat qui le met à égalité avec le parti conservateur de la Démocratie civique ODS (11%), seul parti traditionnel à ne pas s’effondrer contrairement au parti social démocrate CSSD
Ce samedi après-midi, à l’hôtel Czechie, c’est un Okamura réjoui et se sentant pousser des ailes, qui s’est présenté devant les caméras en compagnie d’invités de son mouvement venus de toutes les provinces du pays pour l’acclamer. «Je voudrais remercier tous les citoyens de République tchèque qui ont voté pour nous. Je suis heureux que nos idées et notre programme qui visent à introduire la démocratie directe, à arrêter l’islamisation de la République tchèque et à stopper tout accueil de migrants aient bénéficié d’un si grand soutien», a-t-il lancé, notant que son score était d’autant plus inespéré que la presse avait été «très partiale» à l’encontre de son mouvement, «mentant à son sujet et ne l’invitant que très rarement sur les plateaux».
Les reporters tchèques présents se disaient inquiets et choqués du résultat de l’élection, s’étonnant de la force de la vague populiste «alors que le pays va bien économiquement», et du succès des slogans anti-islam et anti-immigration d’Okamura. “Il n’y a pas de musulmans dans ce pays, comment peut-on parler de l’islamisation“, s’interrogeait la journaliste de télévision Anna Kadava.
Merci à Vlo