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Un an après le démantèlement du plus grand campement sauvage de migrants à ciel ouvert, 42% des 7400 personnes évacuées ont obtenu l’asile selon les données de l’Office français de l’immigration et de l’intégration.

Ces migrants étaient à 95 % des hommes, originaires du Soudan pour 60 % d’entre eux. Venaient ensuite les Afghans (25 %), les Érythréens (5 %), les Pakistanais (4%) et, enfin, les Éthiopiens. Sur l’ensemble des évacués, plus d’un tiers avait déjà formé une demande d’asile.

Tous les autres ont eu la possibilité de le faire, une fois pris en charge dans les CAO. Parmi ceux qui n’ont pas obtenu le statut de réfugié, 46% sont dans l’attente d’une décision définitive de l’Ofpra ou de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) s’ils ont essuyé un premier refus. Enfin, 7 % des demandeurs ont été déboutés.

Si l’opération de démantèlement de la jungle est un succès indéniable, elle n’a pas pour autant définitivement réglé la question migratoire à Calais. Après quelques mois d’accalmie, les clandestins ont recommencé à affluer vers la ville du Nord dès le printemps 2017. Aujourd’hui, ils sont près de 700 à errer autour de Calais. Si la jungle était composée en majorité de Soudanais, les migrants se disent actuellement essentiellement originaires d’Erythrée, d’Ethiopie et d’Afghanistan.[…]

Le Figaro

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