Selon les informations, les trois questeurs de la présidence, Florian Bachelier (LREM), Laurianne Rossi (LREM) et Philippe Solère (Les Constructifs) proposeront le 2 novembre prochain, au bureau de l’Assemblée, la suppression des avantages en nature que perçoivent les anciens présidents pendant dix ans après la fin de leurs fonctions.
Bernard Accoyer (ex UMP, LR) qui trôna au Perchoir jusqu’en juin 2012 et Claude Bartolone qui vient de quitter son poste à la faveur de la nouvelle législature en juin 2017, ne disposeront plus de voiture de fonction, de chauffeur ni d’assistante. « N ous ne pouvons pas chiffrer précisément l’économie que cette disposition entraînerait, explique-t-on Palais Bourbon. Car l’Assemblée ne jouit pas encore de comptabilité analytique.
» Selon certains, la suppression de tels avantages permettrait d’économiser environ un demi-million d’euros par an.
Cette décision doit encore être avalisée par l’ensemble du bureau de l’Assemblée, le président, les 6 vice-présidents et les 11 secrétaires. […] Ce fut d’abord, la fin de l’IRFM, cette indemnité représentative de fin de mandat d’un montant de 6000 euros par mois. Elle sera remplacée par une enveloppe au montant indéfini dont l’utilisation sera plus transparente. Le très avantageux régime spécial de retraites va disparaître, ce qui fera perdre aux députés, inclus bientôt dans le régime général de la fonction publique, quelque 30% du montant de leur pension. Enfin, la gratuité des billets de train dont pouvaient bénéficier pendant quinze ans les anciens députés et leur conjoint, a été, à son tour, supprimée. Soit une économie de 400 000 euros par an qui aurait doublé l’an prochain en raison du nombre important des députés sortants… La réforme est en marche.