La majorité des migrants originaires d’Afrique et stationnant à Padoue en Italie souffrent de troubles mentaux qui les rendent enclins à avoir un «comportement agressif» et à des «épisodes psychotiques», selon une étude réalisée par des psychologues.
Des recherches sur la santé mentale des demandeurs d’asile vivant à Padoue, dans le nord de l’Italie, ont révélé que 54% des personnes interrogées, selon un échantillon représentatif, présentaient des «symptômes évidents» d’un syndrome de stress post-traumatique.
“Ce qui ressort de notre enquête est le niveau élevé de traumatisme et d’inconfort que nous avons trouvé parmi les demandeurs d’asile, et cette souffrance est à la base d’attitudes antisociales”, a expliqué le chercheur et journaliste Cristiano Draghi.
Laura Baccaro, présidente de Street Psychologists – l’association à but non lucratif qui a mené l’étude aux côtés de Draghi – a déclaré que le but de la recherche était de comprendre les problèmes de santé mentale des demandeurs d’asile et de suggérer des moyens de les résoudre.
“En enquêtant sur les demandeurs d’asile, nous avons constaté que la plupart d’entre eux montrent des symptômes d’un trouble extrêmement grave qui devient inévitablement un terrain fertile pour des attitudes agressives qui conduisent à des problèmes tels que le refus d’intégration”.
