Fdesouche

INTERVIEW – Le patron de l’extrême droite tchèque, d’origine japonaise, défend une «politique patriote» qui n’obéisse pas aux vœux des oligarques de son pays et de Bruxelles.

LE FIGARO.On vous dit grand admirateur de Marine Le Pen, est-ce vrai?

Tomio OKAMURA. – Mon parti, le SPD, est membre de la fraction européenne «Europe des nations et des libertés», dont le moteur est le Front national et sa présidente, Marine Le Pen. On se réunit régulièrement avec elle, et aussi le Parti de la liberté autrichien, le parti du Néerlandais Geert Wilders et Matteo Salvini, de la Ligue du Nord italienne. Je connais personnellement Marine Le Pen et je l’aime bien. Nous avons des points communs: promouvoir la démocratie directe via le référendum, défendre une politique patriote, qui réponde aux vœux des citoyens et non à ceux des oligarchies des partis et de Bruxelles. Nous sommes aussi pour que l’Europe redevienne aussi sûre qu’avant.

Il y a très peu d’immigrés et pas de musulmans en République tchèque. Mais vous plaidez pour une immigration zéro et voulez interdire l’islam, ce qui n’est pas conforme à la Constitution… Ce sont les difficultés du multiculturalisme qui vous ont poussé à cette approche extrême?

-Je parle du danger de l’islam et de l’immigration excessive depuis déjà cinq ans. L’islam est une idéologie expansionniste et hostile, un racisme religieux qui dit que les fidèles sont supérieurs aux infidèles. Cette religion prône la supériorité des hommes sur les femmes, ce qui est en contradiction avec la Constitution tchèque. Nous voulons protéger nos traditions judéo-chrétiennes et la sécurité des citoyens tchèques. Nous pensons que l’intégration des musulmans est impossible

Vous voulez aussi sortir de l’Union européenne. N’est-ce pas très dangereux pour la Tchéquie, qui a une histoire tourmentée?

-Je ne comprends pas votre question! Quand la Hongrie a été confrontée à une vague d’immigration illégale, son premier ministre en a appelé à l’Union européenne et à l’Otan, qui n’ont rien fait. Résultat, Viktor Orban a construit une clôture. Je constate que l’Allemagne est devenue un partenaire à risques car le courant politique dominant d’Angela Merkel est en opposition avec la vision des pays du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, Slovaquie, République tchèque). C’est avec eux, et l’Autriche, que nous devons établir le dialogue pour garantir notre sécurité. (…)

Le Figaro

Merci à valdorf

Fdesouche sur les réseaux sociaux