Morte de la malaria: Sofia a été contaminée par le sang d’enfants africaines
Ce n’est pas la piqûre d’un moustique qui tua Sofia Zago, l’enfant de 4 ans morte le 4 septembre de la malaria à Brescia. D’après les premières indiscrétions, les résultats des analyses accomplies par les experts du Procureur de Trente apportent des nouveautés retentissantes. Ces derniers donnent indirectement raison à ceux qui voyaient un lien entre la présence de quelques immigrés atteints de malaria dans l’hôpital de Trente et la contamination de la petite Sofia.
Malaria, contamination par des enfants du Burkina Faso
Au cours du séjour pendant lequel Sofia était hospitalisée, se trouvaient également deux enfants atteintes de malaria, guéries depuis. Dans un premier temps les experts avaient opté pour l’hypothèse du “moustique dans la valise” des patientes originaires du Burkina Faso. En plus des deux enfants africaines en pédiatrie, étaient hospitalisés dans un service pour adultes leur mère ainsi qu’un frère plus âgé. Tous deux, comme les fillettes de 4 et 11 ans, guérirent et quittèrent l’établissement. Émerge alors à présent une autre vérité dérangeante : une erreur médicale commise pendant un prélèvement. Ainsi le sang d’une des deux enfants a contaminé celui de Sofia. Un incident fatal, survenu par le biais d’une aiguille incorrectement utilisée.
“La malaria transmise par une aiguille infectée”
Les enquêteurs arrivent à ces conclusions sur la base des vérifications effectuées par le Bureau du Procureur de Trente, auxquelles apportèrent leur concours les groupements sanitaires des carabiniers (NAS), l’Institut Supérieur de Santé et l’Institut Zooprophylactique de Vénétie. C’est seulement de cette façon que s’explique pourquoi la souche du parasite, le Plasmodium falciparum qui a tué Sofia, est identique à celle des deux patientes du Burkina. La Procureure lance une enquête contre X pour homicide.
[…]Merci à anonimo