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ANALYSE – Le silence pudique de Mediapart, et plus largement d’une certaine gauche sur cette affaire, témoigne de la complaisance, voire de la complicité idéologique de celle-ci avec Ramadan et ses thèses islamistes.

C’était le 17 janvier 2015 à Brétigny-sur-Orge. L’événement organisé par diverses associations communautaires et le duo d’invités improbable. Tout sourire, Edwy Plenel et Tariq Ramadan communient devant un public presque exclusivement musulman parmi lesquels de nombreuses femmes voilées et quelques barbus en baskets-djellaba. L’islamiste, proche des Frères musulmans, et le trotskiste, ancien membre de la Ligue communiste révolutionnaire, faisaient cause commune contre les «discriminations » et l’«islamophobie». Au même moment, les Français pleuraient encore leurs morts: ceux de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, la policière de Montrouge.

Deux jours plus tôt, ils étaient des millions à s’être levés pour défendre la liberté d’expression et protester contre le terrorisme islamiste. Mais Plenel et Ramadan n’étaient pas Charlie. Ce soir-là, le fondateur de Mediapart s’épancha sur l’«enfance malheureuse des frères Kouachi» et précisa que lui n’aurait pas publié de «caricatures qui offensent n’importe quelle religion». Le 23 janvier, invité sur le plateau du «Petit journal », il enfoncera le clou, suggérant que les détracteurs de Ramadan seraient racistes.

La vision du monde du petit-fils d’Hassan el-Banna (fondateur de la confrérie des Frères musulmans) était pourtant connue de tous. Bien que souvent accusé de double discours, il faisait publiquement l’apologie de la charia, ne cachait pas sa volonté d’instaurer un moratoire sur la «lapidation des femmes» ou encore de réislamiser la jeunesse des banlieues.

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Le Figaro

Merci à valdorf

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