Manuel Valls, invité d’Europe 1, a estimé, à propos des djihadistes, que “leur place est en prison” et qu'”ils doivent passer devant les tribunaux“.
L’ancien premier ministre va plus loin : “Après, je pense qu’il ne faut pas les rapatrier. La responsabilité individuelle doit s’imposer. Des pays déchoient de leur nationalité les gens qui sont partis combattre nos valeurs “.
Souhaitant imposer sa marque d’ancien ministre de l’Intérieur, il ne critique néanmoins pas le gouvernement : “ J’ai voté le nouveau dispositif qui remplace l’état d’urgence. Les moyens mis en œuvre sont à la hauteur. Mais nous ne sommes pas vraiment sortis de l’urgence. C’est une guerre intérieure et extérieure – j’assume ces mots depuis 2012 – il faut sortir d’une période d’insouciance.
A propos de l’islam et de l’islamisme, le député de l’Essonne souhaite que “l’on extirpe avec les musulmans l’islamisme radical de l’islam” car “[l’islamisme] n’est pas extérieur à l’islam”, argue-t-il.