Contre les décharges à ciel ouvert qui se multiplient à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), notamment dans l’écoquartier, faut-il prévenir ou sévir ? Une réunion est organisée ce mardi soir.
A chaque coin de rue de l’écoquartier Chandon République, à Gennevilliers, il faut enjamber les cartons, canapés et autres sacs-poubelles éventrés. «J’en peux plus de toute cette saleté, s’emporte Farid, 36 ans, habitant de la rue Henri-Barbusse. J’ai l’impression de ne pas voir le bout du tunnel. »
Pour tenter d’endiguer le phénomène de dépôt sauvage, de plus en plus répandu dans la ville, Gennevilliers organise une réunion publique « Incivilités et dépôts sauvages : sanctionner ou prévenir ? », ce mardi à 19 heures à l’Espace Grésillons. «La propreté de la ville me préoccupe beaucoup comme la majorité des habitants, assure le maire (PCF) Patrice Leclerc. Nous avons collecté 705 t d’encombrants ‘officiels’ en 2016 et près de 1 000 t de dépôts sauvages dans le même temps. Et la situation se dégrade encore.»
Une problématique bien connue, donc, dans l’écoquartier, sorti de terre il y a quatre ans à peine. « C’est de pire en pire, souffle Marie, en train de nettoyer sa voiture. La mairie fait ce qu’elle peut, mais les gens sont mal élevés, et ça, elle n’y peut rien. »
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