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Le nombre d’enfants allophones est anormalement bas depuis septembre. Le souci administratif à l’origine du problème doit être résolu pour la rentrée de ce lundi assure le rectorat.

Les enseignants des classes d’accueil d’élèves allophones en Seine-Saint-Denis retiennent leur souffle à l’approche de la rentrée des vacances. Leurs classes resteront-elles « vides » ? Cette question les taraude, car, depuis le mois de septembre, ils sont plusieurs à se retrouver face à trois, voire deux élèves, au lieu d’une vingtaine habituellement.

Afin d’avoir une vue d’ensemble du phénomène, un collectif d’enseignants a compté, dans plusieurs classes, le nombre d’élèves scolarisés. « Les effectifs ont réduit comme peau de chagrin par rapport à la rentrée 2016 », s’alarment-ils. Signe que le sujet est sensible, le défenseur des droits a été saisi du dossier, car, en France, tous les enfants de 6 à 16 ans, sans restriction, bénéficient du droit à être scolarisés.

« Un mois sans élève, je n’ai jamais vu ça, s’exclame Elsa*, une professeur d’un collège de Seine-Saint-Denis. Avant les vacances de la Toussaint, seulement trois élèves sont arrivés dans ma classe. » La situation est « une première », selon l’enseignante, qui dit « avoir plutôt l’habitude de classes remplies ».

Jérôme Piques, professeur au lycée professionnel de Bobigny, affirme « avoir été payé à ne rien faire pendant un mois, avec deux élèves en classe ».

Le Parisien

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