Accusé d’agression sexuelle par l’écrivaine Ariane Fornia à l’Opéra Bastille à Paris au printemps 2010, l’ancien ministre Pierre Joxe a dénoncé ce lundi “un tissu de contrevérités” et a demandé “des excuses écrites et publiques”, sans porter plainte. (…)
“Les contradictions qui minent ce récit le discréditent entièrement”, estime ainsi M. Joxe, en affirmant n’avoir été qu’une fois à l’Opéra Bastille “à l’époque évoquée”, pour “une représentation de L’Or du Rhin” de Richard Wagner.
“J’ai fait vérifier que ce soir-là, comme toujours depuis sa création, L’Or du Rhin a été exécuté sans entracte”, poursuit M. Joxe, avant de souligner que, dans sa description, Mme Fornia “raconte l’arrivée de son père à l’entracte”.
Dans son récit, note M. Joxe, son accusatrice explique aussi qu’elle n’ “arrive pas à (s)e concentrer sur la mort des Dieux et les vocalises de la cantatrice”.
“Il n’est pas question de la mort des Dieux dans L’Or du Rhin”, rétorque M. Joxe. Et “on n’y entend pas non plus de vocalises”, insiste-t-il.
“Je suis sûr que tout lecteur attentif et de bonne foi de son texte jugera le prétendu “témoignage” de Mme Besson pour ce qu’il est, à savoir un tissu de contrevérités, une fantasmagorie forgée pour son blog littéraire, mais surtout une incompréhensible agression”, relève M. Joxe.