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Alertés pour le vol d’un téléphone mobile localisé à proximité de la gare, les policiers se rendent sur les lieux. Grâce à la description faite par la victime, ils retrouvent, assez vite, les deux auteurs du délit, les font monter dans leur véhicule et demandent au plaignant de les identifier. La victime s’exécute et récupère son bien. La suite est plus inattendue.
Alors que les policiers s’apprêtent à conduire les auteurs du vol au commissariat, le propriétaire du téléphone, sans doute grisé par l’idée de manipuler de nouveau son objet chéri – et sûrement pris de compassion pour les justiciables – ouvre l’une des portes de la voiture afin de leur permettre de s’enfuir. Les complices ne se font pas prier et s’éloignent. Pas assez vite pour échapper aux policiers qui les interceptent de nouveau.
L’histoire se termine au commissariat, où les deux hommes en situation irrégulière sont placés en garde à vue.
Un sort peu enviable partagé par la victime du vol, obligée de trouver une explication à son geste libérateur.