Malgré la présence de la ministre de la culture suédoise, les hôtes français ne se sont pas déplacés pour l’inauguration de la place August Strindberg et d’un buste du célèbre auteur nordique juste derrière l’église Saint-Sulpice à Paris.
(…) Depuis plusieurs jours, les médias scandinaves ne parlaient que de cette inauguration. Là-haut dans le Grand Nord, des quotidiens aussi importants que Svenska Dagbladet, le Figaro suédois, y ont consacré des pleines pages. Ce lundi, la ministre de la Culture et de la Démocratie, Alice Bah Kuhnke avait fait le voyage tout spécialement de Stockholm. Devant le pupitre couvert de fleurs jaune et bleu aux couleurs de la Suède, Veronika Wand-Danielsson, ambassadeur de Suède à Paris a abondamment remercié un monsieur en casquette très ému: Guy de Faramond, ancien correspondant du Monde à Stockholm. Sans la ténacité de ce grand ami de la Suède, Strindberg n’aurait pas eu de place à Paris.
Mais voilà: la fête avait un goût amer. À l’exception de Véronique Levieux, chargée du Patrimoine à la Mairie de Paris qui a eu la politesse de faire un discours en anglais, les autres puissances invitantes annoncées sur le carton n’ont pas jugé bon de faire le détour.