C’est ce lundi que se tient le procès en appel de l’homme qui, dans la nuit du 5 au 6 août 2016, avait causé la mort de Denis Goirand.
En première instance, l’auteur des faits avait été condamné à 3 ans de prison alors que ses passagers, eux, avaient été relaxés.
“Je prie le bon Dieu pour que le juge applique vraiment une peine exemplaire”. C’est en substance le souhait de Sophie Parimeros. Dans la nuit du 5 au 6 août 2016, elle avait perdu son compagnon, Denis Goirand, alors âgé de 42 ans et chauffeur de poids-lourds, dans un accident causé par un chauffard. Aujourd’hui, Sophie vit “très mal le fait que [ses] enfants vivent sans leur père et la peine prononcée à l’encontre des responsables”.
Et pour cause. En première instance, le tribunal correctionnel de Lyon avait condamné le prévenu à 3 ans d’emprisonnement. Une peine qui peut sembler légère, alors que le chauffard roulait ce soir-là sous l’emprise de cannabis et d’alcool, en grand excès de vitesse, sans assurance et qu’il avait auparavant grillé plusieurs feux tricolores. Et l’homme ne s’était pas arrêté. Il avait rapidement pris la poudre d’escampette jusqu’en Algérie, pays dont il est originaire.
Son avocat, Maître David Metaxas, estime quant à lui que “manifestement, il y a une forme de laxisme judiciaire. La réponse des magistrats n’est pas adaptée à la gravité des comportements, il y a un moment où il faut taper“. Aujourd’hui, Me Metaxas assure se présenter au tribunal “parfaitement confiant sur la décision qui sera rendue.”
Merci à Andy