La personnalité de la chanteuse Taylor Swift n’est pas taillée pour 2017
L’image de Taylor Swift elle-même – saillante, blonde et agressivement blanche. Ses fans suprématistes blancs l’ont revendiqué comme une figure de proue.
Swift a eu longtemps un problème curieux : les Nazis l’adorent à cause de sa tignasse blonde et sa présence publique liée à des idées de pureté.
Le lien nazi n’est pas un lien que Taylor Swift a courtisé, du moins de manière active et prouvable. Mais elle ne peut pas se débarrasser de cette connexion. Et comme les groupes suprématistes blancs sont de plus en plus présents dans le cycle de l’information en 2017, la connexion devient de plus en plus difficile pour Swift.
En tant qu’entité publique, la stratégie de Swift autour de la politique a été silencieuse pendant la majeure partie de sa carrière – à tel point que le fait qu’elle se soit publiquement distanciée des ces groupes a été étouffée par son manque d’approbation publique pour tout candidat à l’élection présidentielle de 2016.
Oh, et cette blague courante comme quoi elle aurait voté pour Donald Trump.
Le silence n’est pas rare pour les plus grandes célébrités. Beyoncé, par exemple, a effectivement cessé de donner des interviews lorsqu’elle a atteint un certain niveau d’importance. Mais Beyoncé est aussi exceptionnellement douée pour briser ce silence, sans qu’on puisse l’accuser de complicité avec des forces telles que la suprématie blanche et la misogynie. Beyoncé a supporté un candidat à l’élection de 2016 (Hillary Clinton), et son album visuel renommé, Lemonade, est aussi politique qu’intime. Bien sûr, par nature, Beyoncé a toujours eu une barre beaucoup plus élevée à franchir que Swift pour atteindre des succès similaires
