213 blessés dont 22 policiers. C’est le triste bilan des scènes de chaos à Bruxelles le 11 novembre après la qualification du Maroc pour la Coupe du monde de football 2018 . Les pompiers pointent le manque de moyens et l’attentisme hiérarchique.
(…) Bien que pris à partie par les émeutiers, les pompiers sont intervenus en pleine tourmente urbaine : «On a été appelé pour une voiture en feu. Lorsque nous sommes arrivés sur place, nous nous sommes faits agresser et on a dû dégager de là. La voiture a donc complètement brûlé parce que l’on n’a pas [pu] intervenir», explique l’un d’eux.
Les soldats du feu bruxellois ne décolèrent pas : «On a bénéficié d’aucune protection de la part de la police. Alors, je n’en veux pas à la police ! Ils étaient très certainement occupés. Mais on passe sous silence le fait qu’on n’ait pas pu travailler parce qu’on a manqué de protection et parce qu’on a littéralement été agressé par des bandes de sauvages», a ainsi tempêté un pompier syndicaliste, cité par la chaîne belge RTBF. Et d’ajouter : «Les pompiers, on en parle jamais, mais ils ont été agressés. […] Le pare-brise est cassé, les vitres latérales ont explosé. Ils s’en sont pris à notre personnel en ouvrant les portes. Ils ont arraché tout ce qu’il y avait dans l’autopompe.»