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“Bonjour, écoutez-moi attentivement, vous allez recevoir une visite de courtoisie de Daesh.” Fin de la conversation téléphonique. Samedi 11 novembre, à 23h20, le prévenu appelle le service des urgences du centre hospitalier de Girac sur un coup de tête et lance cette menace, avant de raccrocher sans donner son identité.

“Je ne fais pas l’apologie de Daesh, je suis un non-violent, tente d’expliquer l’homme dans le box du tribunal, la voix étouffée. J’étais en souffrance, j’ai utilisé cette stratégie parce que j’avais besoin d’être pris en charge mais c’était du bluff.” “Mais pourquoi n’avez-vous pas fait un numéro d’urgence dans ce cas?”, lui rétorque la procureure Elisabeth Decencière-Ferrandière.

Avec un casier judiciaire déjà chargé de douze condamnations, entre autres pour conduite sous empire alcoolique, port prohibé d’arme blanche, vol, outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique, dont des menaces de mort sur son avocate, le prévenu était suivi dernièrement pour deux sursis avec mise à l’épreuve. “Je suis impulsif, j’ai du mal à me contrôler, les médicaments m’aident, poursuit l’homme en se tordant les mains.

Charente Libre

Merci à Jesse james

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