14/11/2017
Joint par Le Figaro, via le mail figurant au bas du tract, un correspondant – anonyme – évoque «une activité militante antifasciste» et indique vouloir «dénoncer le caractère multicriminel du Coran». Mais ne répond plus lorsqu’on lui propose une conversation téléphonique ou une rencontre. «La rédaction et la distribution de ces tracts n’ont jamais été imputées à l’association musulmane!, s’exclame Me Drai. Mais que ce soit un islamiste ou un extrémiste anti-musulman qui les ait distribués, cela crée un trouble à l’ordre public, une incitation à la haine raciale dans un sens ou dans l’autre, et une exacerbation des tensions. Tout cela justifie que le préfet mette un terme à ces prières de rue et trouve une alternative». Quant à la ville de Clichy, conclut-il, elle «saisit sans tarder le parquet de Nanterre de ce tract, pour qu’on en retrouve l’auteur».
12/11/2017
Le maire de Clichy révèle que des tracts appelant à tuer des Juifs ont circulé lors de la prière de rue de vendredi. Il en a la preuve et c’est vraiment inquiétant. pic.twitter.com/jzwWoBQHQO
— Jérémy Benhaïm (@JeremBenhaim) November 12, 2017
À #Clichy , le 13 octobre, des tracts ont été récupérés après la prière sur le trottoir. On peut y lire à propos des "mécréants": "vous les mettrez à mort ou leur ferez subir le supplice de la croix (…) Vous les chasserez de leur pays" https://t.co/gBxJfC5D29 via @Le_Figaro
— Stéphane Kovacs (@KovacsSt) November 10, 2017
Depuis mars, donc, « des agitateurs incitent à des prières de rue chaque vendredi sur le plus grand boulevard de la ville menant à Paris , déplore Rémi Muzeau. Ces fidèles, qui ne sont pas tous Clichois, puisqu’on en voit beaucoup repartir en métro ensuite, sont manipulés par des gens qui veulent bafouer la République et stigmatiser notre ville » . La semaine dernière déjà, le parti Forces laïques était venu demander la fin de « ces manifestations organisées dans la plus grande illégalité » . « On peut y entendre en arabe des appels à la violence, qui ont été relayés sur les réseaux sociaux, sans qu’aucune mesure de répression ne soit prise à l’encontre des organisateurs, soutenus depuis le début par le CCIF , s’indigne Laurence Marchand-Taillade, sa présidente. Et les forces de l’ordre, missionnées par la Préfecture, sont là en nombre. Le budget de l’Intérieur doit-il être consacré à la protection de prières de rue illégales? »
Le 13 octobre dernier, des tracts d’un certain « Mrap » (Mouvement pour le respect et l’adoration du Prophète) ont été récupérés après la prière sur les trottoirs, rapporte le maire. On peut y lire notamment, sous le sous-titre « Mécréants » : « vous les mettrez à mort ou vous leur ferez subir le supplice de la croix (…) Vous les chasserez de leur pays » . […]
http://www.fdesouche.com/905081-clichy-des-elus-chantent-la-marseillaise-au-moment-ou-la-priere-de-rue-illegale-debute