Le 11 novembre 2016, quatre jours après avoir fêté ses 20 ans, Marin, étudiant en sciences politiques, était violemment agressé aux abords du centre commercial de la Part-Dieu, à Lyon. Son seul tort avait été de défendre un couple, pris à partie par un groupe de jeunes parce qu’il s’embrassait en public. Un an plus tard, le garçon, en l’honneur duquel un concert est organisé le 25 novembre au Toboggan (Décines), continue de se battre pour regagner le plus d’autonomie possible. Mais pour lui comme pour ses proches, rien ne sera plus jamais comme avant.
« Cela fait un an que j’essaye de retrouver de l’autonomie, ou tout simplement que j’essaye d’avoir une vie décente, je ne demande rien de plus. J’ai, depuis un petit moment désormais, abandonné tout espoir de redevenir le “Marin d’avant”, celui qui pouvait jouer au foot, danser avec ses amis et son amoureuse en soirée », écrit le garçon sur la page Facebook Je soutiens Marin lancée au lendemain du drame pour informer les proches de la famille. Et suivie aujourd’hui par plus de 180.000 personnes.
« Marin garde des séquelles importantes sur le plan moteur et cognitif. Il n’est pas indépendant pour l’instant », confie sa maman. « Il marche avec une attelle, mais il a perdu le sens de l’équilibre, Il parle, mais difficilement. Son débit est lent. » Prochainement, le garçon doit subir une nouvelle opération au crâne. Après l’échec de la première intervention, suivie d’une infection et d’un retrait d’une partie de son os crânien, Marin devrait bénéficier d’une prothèse définitive.