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L’ancien Premier ministre met en cause le directeur du site d’information Mediapart dans la polémique qui l’oppose à Charlie Hebdo.

https://www.youtube.com/watch?v=HlSzlyLG6hk

La polémique entre Charlie Hebdo et Edwy Plenel n’est pas près de s’éteindre. Ce mercredi matin, au lendemain d’un édito au vitriol du patron de Charlie Hebdo, Riss, qui accuse Plenel d’appeler au meurtre contre sa rédaction, Manuel Valls a pris le parti de Charlie.

« Cette phrase, c’est très grave. C’est un appel au meurtre », s’est exclamé l’ancien Premier ministre sur RMC et BFM TV. Manuel Valls ne réagissait pas à la phrase prêtée à Edwy Plenel : « La une de Charlie Hebdo fait partie d’une campagne générale de guerre aux musulmans ».

L’ancien Premier ministre a pris soin de préciser : « quand on reprend la phrase exacte qu’a prononcée Edwy Plenel », pour juger les propos du fondateur de Médiapart, bien plus subtils que la phrase ramassée (comme on peut le comprendre ici). Pire, Manuel Valls a estimé que, quand l’ancien directeur du Monde « parle de guerre, de croisade, ce sont les mêmes mots que Daech ».

« Critiquer Tariq Ramadan, critiquer l’islamisme, cette idéologie de mort, c’est critiquer, selon Edwy Plenel l’islam et les musulmans. Ça je ne le supporte pas », a-t-il martelé. Ajoutant même : « C’est nous qui protégeons les musulmans de France, ce n’est pas Edwy Plenel et ses sbires ».

Quelques minutes plus tôt, au début de l’entretien, le député de l’Essonne avait estimé que « la cause principale de terrorisme, c’est l’islamisme », le salafisme, « l’islam politique », et qu’il fallait « aider l’islam et les musulmans » à « extraire ce cancer ». « Parfois j’ai l’impression que dans certains quartiers on a perdu la bataille… », a-t-il aussi confié.

Le Parisien

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