Le suppléant d’Isabelle Muller-Quoy, élue dans la première circonscription du Val d’Oise, a été jugé inéligible.
Isabelle Muller-Quoy (En Marche) sur la photo
Le Conseil constitutionnel a annoncé, jeudi, l’annulation des opérations électorales des 11 et 18 juin 2017 dans la première circonscription du Val d’Oise. Cette décision, qui invalide l’élection de la candidate LREM Isabelle Muller-Quoy, est la première annulation concernant les législatives de 2017. Elle fait suite à une requête formulée par Denise Cornet, également candidate FN dans cette circonscription. Le gouvernement est donc contraint d’organiser de nouvelles élections. Si la date n’est pas encore fixée, ce scrutin sera certainement observé avec attention, comme un test sur la résistance des candidatures LREM après les premiers mois d’Emmanuel Macron au pouvoir.
Pour justifier cette annulation, le Conseil constitutionnel a estimé que le choix de Michel Alexeef comme suppléant d’Isabelle Muller-Quoy n’était pas conforme à la loi, compte tenu de son statut de président du conseil de prud’hommes de Pontoise, poste qu’il avait occupé jusqu’au 31 janvier 2017. «Le code électoral dispose que les présidents de conseils de prud’hommes sont inéligibles en France dans toute circonscription comprise en tout ou partie dans le ressort dans lequel ils exercent ou ont exercé leurs fonctions depuis moins d’un an à la date du scrutin», précise le Conseil constitutionnel.