Le président du Conseil Central Islamique Suisse (CCIS) a disparu des radars et nul ne sait où il se trouve. C’est ce qui ressort de la feuille d’avis officielle du Canton de Berne qui expliquait que Nicolas Blancho devait 9000 francs à la caisse maladie Sanitas.
Incapables de le contacter, les autorités l’ont mis en «domicile inconnu», n’a pas manqué de relever la Berner Zeitung.
Criblés de dettes
Le porte-parole du CCIS, Qaasim Illi, n’a pas voulu dire où se trouvait le président «pour des raisons de sécurité et de confidentialité». Lui-même risque de se retrouver en faillite s’il ne règle pas ses arriérés de primes maladie, comme l’avait révélé le Blick à la fin septembre.
Outre des problèmes financiers, tant le président que le porte-parole du CCIS devront répondre d’autres actes nettement plus graves. Le Ministère public de la Confédération (MPC) a déposé un acte d’accusation auprès du Tribunal pénal fédéral (TPF), leur reprochant d’avoir offert à un dirigeant de l’organisation terroriste Al-Qaïda une plate-forme de premier plan à l’aide de vidéos de propagande. (nxp)