Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme dénonce l’accord européen qui consiste à financer les gardes-côtes libyens pour qu’ils bloquent les routes migratoires.
Outre le trafic des passeurs, il existe également un réseau d’“esclavage du troisième millénaire”. “Ces nouvelles images terrifiantes viennent s’ajouter à la longue liste de dénonciations de violences, abus et tortures relevés par les observateurs de l’ONU en Libye.”
Or l’Union européenne, à l’initiative de l’Italie, a scellé un accord avec le Premier ministre et président du gouvernement d’union nationale, Faiez Serraj, pour qu’il bloque les départs de migrants. L’Europe fournit du matériel, des fonds et de l’entraînement. En échange, les garde-côtes libyens empêchent les départs, récupèrent les embarcations en eaux libyennes et ramènent les migrants sur la côte pour les conduire dans des centres de rétention.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a dénoncé “la politique inhumaine de l’UE” qui consiste à “aider les garde-côtes libyens à intercepter et repousser les migrants en Méditerranée”.