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Suite aux élections d’octobre, le jeune leader de la droite Sebastian Kurz devrait offrir des postes importants aux FPÖ, avec qui il formera une coalition.

Sauf coup de théâtre, l’extrême droite autrichienne est à la veille d’entrer au gouvernement avec des postes importants. Les négociations entre les deux grands partis ÖVP et FPÖ sont à la veille d’aboutir, peut-être dès ce vendredi. Elles se sont engagées au lendemain des élections législatives du 15 octobre, qui ont vu le parti populaire ÖVP (droite) arriver en tête (31,47 %), grâce à son jeune leader, Sebastian Kurz, 31 ans.

Plutôt que de reconduire une « grande coalition » avec les sociaux-démocrates du SPÖ (28,86 %), Kurz a privilégié une alliance avec le FPÖ d’extrême droite, arrivé en troisième position (25,97 %). À eux deux, ils disposent d’une confortable majorité de 113 sièges sur 183.

Sur le fond, les deux partis sont globalement d’accord pour une politique beaucoup plus restrictive en matière d’immigration, un thème qui a permis à Kurz de s’imposer durant la campagne. « Cela traduit un certain basculement vers la droite de la société autrichienne. C’est la décision des électeurs ; il faut la respecter », note Peter Jankowitsch, membre du parti social-démocrate.

Le FPÖ, dont les élus au Parlement européen siègent dans le même groupe que ceux du Front national, espère obtenir des postes importants dans le prochain gouvernement. Finances, Intérieur, Affaires étrangères ? On l’ignore encore. Le portefeuille des affaires étrangères pourrait poser quelques problèmes au niveau européen.

L’Opinion

Merci à valdorf

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