La patronne se trouve devant un dilemme. Tatjana Dogan dit d’elle-même et de son bar “Kreuzweise” […] : “Nous sommes de gauche.” […] Mais après les incidents du week-end, elle ne peut plus continuer comme avant, explique Tatjana Dogan. Parce que des réfugiés de Gambie s’étaient comportés de façon agressive et s’attaquaient les uns les autres, la police a dû rappliquer dans la nuit de vendredi à samedi. Ce n’est que lorsque les policiers ont menacé de faire usage de leurs armes que la situation s’est calmée.
Selon la patronne du “Kreuzweise”, les ennuis viennent d’un groupe d’environ 25 demandeurs d’asile africains. Ces hommes se sont fait remarquer dernièrement à plusieurs reprises dans son établissement par des vols, mais aussi en harcelant les femmes et en ayant un comportement agressif. […]
La patronne du “Kreuzweise” a laissé parler sa colère sur le réseau social Facebook. Elle écrit :” Nous en avons complètement ras-le-bol. Ces types ne tiennent pas compte de nos conseils, ils sont extrêmement agressifs et nous ne pouvons plus les accepter.” Et elle a ajouté :”Ils sont à la porte maintenant, tous sans exception !” De nombreux utilisateurs ont compris cette phrase comme voulant dire que les gens à la peau sombre ne pourraient plus rentrer dans l’établissement. Il en est résulté une discussion, au cours de laquelle Tatjana Dogan a reçu des soutiens, mais a dû aussi encaisser de nombreuses critiques venant des milieux de gauche. […]
Tatjana Dogan refuse d’être approuvée par ceux qui se situent politiquement à droite. Mais elle ne veut pas non plus taire les problèmes qui existent. [Selon elle], les réfugiés de Gambie n’auraient pratiquement aucune chance de voir leur demande d’asile acceptée. Ils n’auraient pas le droit de travailler, auraient peu d’argent et on ne leur proposerait pas de cours d’allemand. “Ces hommes auraient besoin d’urgence qu’on les prenne mieux en charge.” Elle, en tant que patronne de bar, ne peut pas faire ce travail. […] Pour mieux pouvoir contrôler les entrées au “Kreuzweise”, il y a maintenant un deuxième homme à la porte […]
(Traduction Fdesouche