(…) Jamais, jusqu’à aujourd’hui, on a compris à quel point il était urgent, essentiel, de regarder l’Afrique sous un troisième angle : comment faire en sorte qu’elle ne devienne pas un enfer pour les générations à venir ? Cette question rejoint en fait les deux autres : si l’Afrique est un enfer, (économique, climatique et politique), la France n’y trouvera aucun débouché économique ; elle ne pourra pas y défendre la démocratie, ni maintenir une politique étrangère fondée sur le respect des textes internationaux qu’elle a signé.
Et ceci n’est pas valable que pour la France. C’est le même dilemme pour toutes les puissances occidentales, et d’abord européennes.
En clair, si l’Afrique ne se développe pas très vite, beaucoup plus vite qu’au rythme actuel, le pire est vraisemblable. Des centaines de millions de gens quitteront le continent et il sera impossible de les y renvoyer.
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Merci à Pythéas