Au Royaume-Uni, Amanda Spielman, inspectrice en chef d’Ofsted, le Bureau des règlements scolaires, des services de l’enfance et des compétences, a dressé une liste des écoles islamiques où l’on recense les pires exemples de discrimination et de sexisme.
Dans le dossier établi par les inspecteurs de l’Ofsted, organisme gouvernemental chargé de l’inspection scolaire, un ouvrage de bibliothèque encourage par exemple les femmes à être soumises et à ne jamais refuser un rapport sexuel à leurs maris. Un autre livre intitulé « Women who deserve to go to hell » (« Les femmes qui méritent d’aller ») estime que les femmes qui font preuve « d’ingratitude envers leurs maris » ou ont de « grandes ambitions » sont condamnables.
D’autres recueils estiment qu’au sein du mariage musulman, la « femme n’a pas le droit de refuser une relation sexuelle à son mari » ou de « quitter sans autorisation la demeure conjugale » . En outre, ce même ouvrage enseigne aux filles et aux garçons que « l’homme peut battre la femme en guise de punition ».
Outre l’usage de matériel inapproprié par les établissements religieux, les inspecteurs de l’Ofsted s’inquiètent également du fait que les écoles traditionnelles autorisent des formes extrêmes de l’Islam, croyant ainsi faire preuve d’inclusion.
Enfin, l’Ofsted s’inquiète également de l’existence d’écoles primaires qui autorisent le port du hijab aux filles dès l’âge de quatre ans. L’organisme entend ainsi interroger les filles qui arborent le hijab à l’école primaire afin de déterminer s’il s’agit d’un choix.
(…) Express Business
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