Un chauffeur de bus du réseau Sankéo a été menacé de mort mardi soir, puis giflé en plein centre-ville. Les conducteurs ont cessé le travail ce mercredi après-midi pour dénoncer les incivilités récurrentes et réclament des mesures rapides.
Il n’y aurait jamais eu autant d’incidents en l’espace d’un mois. Rien qu’en 2016, 49 plaintes ont été déposées. Forcément cette nouvelle agression, sans raison apparente, est vivement dénoncée par l’ensemble des 160 conducteurs du réseau Sankéo. D’ailleurs, quand le CHSCT demande un droit de retrait, ils acceptent tous par solidarité de rentrer au dépot.
Le salarié concerné a dans un premier temps été insulté mais a gardé son calme. Son agresseur a monté le ton. Le conducteur a alors arrêté alors son bus au niveau de la place de Catalogne et a demandé aux deux passagers de descendre. Ces derniers ont refusé. Il a alors été insulté et menacé de mort avant de se faire cracher au visage et recevoir trois gifles et griffures au torse.
Le personnel de Sankéo réclame des mesures rapides pour limiter ces incivilités récurrentes et notamment une présence policières là ou c’est possible, surtout à l’approche des fêtes de fin d’année.
Merci à Mandarine