L’adjoint communiste de la maire de Paris, Ian Brossat, chargé du logement, dénonce la fin de l’encadrement des loyers à Paris et annonce ses propositions dans une interview au JDD.
“L’Etat nous met en grande difficulté, estime le communiste. Notre ambition d’atteindre des 30 % de logements sociaux en 2030 est clairement menacée.
Il a subi un revers cette semaine, avec l’annulation par la justice de l’encadrement des loyers à Paris. “C’est une très mauvaise nouvelle pour les classes moyennes à Paris“, reconnait dans une interview au JDD Ian Brossat, l’adjoint communiste de la maire de Paris chargé du logement. Il n’entend pas pour autant se laisser faire, saluant la décision du gouvernement de faire appel mais réclamant que l’Etat “demande au juge un sursis à exécution, pour que la mesure continue de s’appliquer en attendant l’appel”.
L’élu communiste dévoile d’autres mesures, notamment l’ouverture de “1.000 places supplémentaires” en hébergement d’urgence, “dans le cadre du plan ‘grand froid“. “Cet été, le président de la République a dit qu’il ne voulait ‘plus personne dans les rues’. Je lui réponds : chiche ! J’ai des propositions à lui faire“, s’avance Ian Brossat. Il propose par exemple de dédier l’ancien hôpital du Val-de-Grâce à l’accueil des sans-abris en attendant son réaménagement. […]
Face à l’arrivée probable de traders londoniens quittant Londres pour Paris, après le Brexit et l’installation en France de l’Autorité bancaire européenne, l’élu entend bien “veiller à ce que Paris, ville attractive, reste une ville inclusive. Voilà pourquoi il faut se battre pour l’encadrement des loyers“.