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L’Assemblée nationale a voté une contribution finalement unique, d’un montant de 90 euros, pour “favoriser l’accompagnement social, sanitaire, culturel et sportif des étudiants”, lors de l’examen du projet de loi modifiant les règles d’accès à l’université, a-t-on appris mercredi 13 septembre.

Le projet de loi sur “l’orientation et la réussite des étudiants” prévoit une contribution pour renforcer la vie de campus, face à la “très inégale répartition des ressources culturelles, sportives ou associatives sur le territoire”, selon le rapporteur, Gabriel Attal (LREM).

(…) Les socialistes et les Insoumis ont plaidé pour exonérer aussi les moins de 20 ans, ceux qui travaillent en parallèle ou sont mariés ou pacsés à un partenaire exerçant une activité professionnelle, les étudiants réfugiés ou demandeurs d’asile sous conditions. Sinon, “cela va à l’encontre de la volonté affichée du gouvernement d’augmenter le pouvoir d’achat des étudiants”, selon LFI.

Le rapporteur Gabriel Attal a plus tard fait voter, avec l’aval gouvernemental, une exonération de contribution pour les étudiants demandeurs d’asile, bénéficiant du statut de réfugié ou de la protection subsidiaire, jugeant “normal” de les aider.

Tiraillements entre gauche et LR

Plusieurs députés LR ont protesté, regrettant, comme Fabien di Filippo, que “des gens qui travaillent, et sont en situation de précarité” n’aient “pas les mêmes droits et chances que des personnes qui viennent de l’étranger pour bénéficier de la sécurité dans notre pays”.

“J’ai moi-même été un étudiant qui travaillait et je n’ai jamais comparé ma situation à celle d’un réfugié ou demandeur d’asile”, a rétorqué le rapporteur, martelant aussi que “les boursiers ne paieront pas” et que la “contribution universelle finance des services universels notamment de santé”.

L’Insoumise Danièle Obono a salué “un petit pas” pour les réfugiés ou demandeurs d’asile, mais regretté qu’il n’aille pas “plus loin”. Ne pas exclure les étudiants obligés de travailler, c’est “scandaleux”, pour Alexis Corbière.

La contribution doit bénéficier aux lycées publics ou privés sous contrat dispensant des formations d’enseignement supérieur, établissements d’enseignement supérieur publics ou privés d’intérêt général, CROUS. Elèves et étudiants sont censés être associés à la programmation des actions financées.
Huffington Post

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