Vous avez aussi travaillé sur la formule : “écriture inclusive” ?
Raphaël Haddad (photo): En ce qui concerne l’écriture inclusive, nous avons fait le point sur un ensemble de pratiques hétérogènes, et les avons resserrées à trois conventions simples, disponibles sur le site www.ecriture-inclusive.fr qui se sont ensuite diffusées. Il y a encore 6 mois, d’autres formulations comme , « langage épicène », « grammaire égalitaire », existaient en parallèle. Je ne peux pas dire avec certitude que l’expression « écriture inclusive » n’existait pas avant nous. Je peux en revanche dire avec certitude que nous avons choisi cette expression pour ses caractéristiques linguistiques et le potentiel qu’elle avait de s’imposer. La définition qui circule dans les médias est d’ailleurs la définition que nous avons stabilisée. C’est ça notre rôle : donner une densité sociale et discursive à de nouvelles expressions
Qui sommes-nous ?
« Le discours n’est pas simplement ce qui traduit les luttes ou les systèmes de domination, mais ce pour quoi, ce par quoi on lutte, le pouvoir dont on cherche à s’emparer » : reprenant à notre tour cette idée formulée par Michel Foucault dans L’ordre du discours, nous considérons au sein de l’agence de communication d’influence Mots-Clés que le discours n’est pas simplement un instrument de l’influence, mais bien le lieu de l’influence. Que c’est par la capacité à imposer ses mots, ses formulations et ses narratifs, qu’une organisation exerce pleinement son influence.
(…)
Cette autorité discursive n’est pas accessoire : dans des sociétés de plus en plus servicielles et digitalisées, il n’existe plus de leadership commercial sans leadership culturel. Par son approche unique, les efforts d’influence déployés par Mots-Clés viennent ainsi au service direct du développement économique de ses client·e·s.
