Fdesouche

J’ai déjà visité quatre camps de réfugiés. Trois énormes: Lampedusa, Lesvos et Bologne. […] Parfois ce sont de vrais camps de concentration, des prisons“. C’est ce que le pape François a déclaré lors d’une conversation avec des jésuites au Myanmar et au Bangladesh, lors de son récent voyage entre fin novembre et début décembre. Des extraits de ces conversations, retranscrites par le jésuite Antonio Spadaro dans le numéro de la revue Civiltà Cattolica.

[…] Certains pays européens ont choisi de fermer leurs frontières. La chose la plus douloureuse est qu’ils aient dû fermer leur cœur pour prendre cette décision. Et notre travail missionnaire doit aussi atteindre les cœurs fermés à l’accueil des autres. […] Nous avons l’obligation de dénoncer et de rendre publiques les tragédies humaines que certains essaient de faire taire. […]

Du fondamentalisme, il y en a partout“, a dit le Pape François. “Et nous, catholiques, avons l’honneur d’avoir des fondamentalistes parmi les baptisés. C’est une attitude de l’âme qui se tient comme juge des autres et de ceux qui partagent sa religion. C’est aller à l’essentiel – faire semblant d’aller à l’essentiel – de la religion, mais à un point tel qu’on oublie ce qui est existentiel. Oublie les conséquences. Les attitudes fondamentalistes prennent des formes différentes, mais ont le point commun de souligner l’essentiel, de nier l’existentiel. Le fondamentaliste nie l’histoire, la personne. Et le fondamentalisme chrétien nie l’Incarnation”.

Secolo d’Italia

Merci à Anonimo

Fdesouche sur les réseaux sociaux