D’après une étude publiée sur le site Fashionista concernant les dix magazines féminins les plus lus aux Etats-Unis, le nombre de couvertures affichant des mannequins non blanches a reculé de 4% cette année. Ainsi, 31,3% des couvertures présentaient une mannequin non blanche en 2017. Le recul, bien que minime, est dommageable, car il trouble les constantes évolutions faites en la matière, ces dernières années. Pour preuve, le site rappelle qu’en 2015, seulement 19,8% des couvertures comprenaient au moins un mannequin de couleur.
La palme d’or de la diversité revient aux magazines Allure et Teen Vogue qui affichent fièrement des mannequins de couleur en Une sur 50% de leurs éditions. Suivi de Glamour, qui compte 6 Unes représentant un top model non blanc sur 14 et le célèbre Vogue, affichant les couleurs de ses modèles en Une cinq fois sur douze.
Autres facteurs de diversité auxquels l’étude s’intéresse : la taille et l’âge, bien représentés dans les magazines américains. Des mannequins dits “plus-size” comme Ashley Graham ont été mis en avant dans la presse féminine et plusieurs personnalités dans leurs soixantaines voire plus, comme Meryl Streep, Donatella Versace et Hillary Clinton ont eu l’honneur d’être photographiées en couverture.
Le site Fashionista s’étonne pourtant du manque de représentation de la communauté asiatique et de la communauté transgenre.
Pour cette étude, le site internet s’est intéressé aux Unes de Glamour, Cosmopolitan, Elle, Vogue, Teen Vogue, Allure, Harper’s Bazaar, W, Instyle, Nylon.
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(Merci à Coco)