Linda Sarsour, une activiste musulmane controversée et organisatrice de la Marche des femmes, a intimidé une subalterne afin d’éviter des vagues suite à des accusations d’agression sexuelle dans son bureau de Brooklyn, selon un article.
Asmi Fathelbab a raconté au blog The Daily Caller qu’un homme lui a à plusieurs reprises frotté l’entrejambe pendant qu’elle travaillait pour l’association sous Sarsour en 2009.
Mais quand Fathelbab a rapporté l’agression, Sarsour (une féministe autoproclamée et co-fondatrice de l’organisation Women’s March) a grossièrement humilié la femme et menacé de la mettre en liste noire pour des emplois politiques,a déclaré la femme au site Web.
Elle supervisait un environnement dangereux et abusif pour les femmes, a dit Fathelbab. “Les femmes qui mettent [Sarsour] sur un piédestal pour les droits et l’autonomisation des femmes méritent de savoir comment elle nous traite vraiment.”
Le Daily Caller dit avoir parlé sous condition d’anonymat avec un(e) autre employé(e) de l’association et un politique travaillant avec l’organisation, et tous deux ont corroboré le récit de Fathelbab sur les sévices et l’intimidation par Sarsour.
Fathelbab a décroché un contrat avec l’association en 2009 et affirme qu’elle a été accostée à plusieurs reprises par un homme vivant dans le même immeuble de Bay Ridge où se situe le bureau du groupe.
“Il me coinçait contre le mur et se frottait l’entrejambe contre moi“, a-t-elle dit au Caller.
“C’était dégoûtant… Vous n’avez aucune idée de ce que c’était de se lever et de ressentir ça derrière soi.”
Mais Sarsour l’a traitée de “menteuse” quand Fathelbab l’a dénoncée et lui a dit que ce genre de chose n’était pas arrivé aux femmes qui lui ressemblait, rajouta Fathelbab, précisant sur Twitter que la remarque était une vexation sur son poids.
https://twitter.com/Asmi1121/status/942605573098524673
Fathelbab est allée voir le président du conseil d’administration de l’Association arabo-américaine, Ahmad Jaber, mais rapporte qu’il lui aurait dit que l’accusé, Majed Seif, était incapable de telles choses car il est un “homme craignant Dieu” qui était “toujours à la mosquée”.
Furieuse que Fathelbab soit allée le voir sans passer par elle, Sarsour a menacé de la faire figurer sur une liste noire des milieux politiques et militants de New York (et c’est ce qui est arrivé selon Fathelbab).
Elle m’a dit que je ne travaillerai plus jamais à New York tant qu’elle vivra”, explique Fathelbab, 37 ans, originaire de New York. “Elle a tenu parole. Elle m’a fait virer d’autres emplois quand elle a su où je travaillais. Elle m’ a empêché d’obtenir un emploi stable depuis presque dix ans.”
Sarsour n’a pas répondu immédiatement à notre demande de commentaires.
Pour connaître un peu mieux Linda Sarsour:
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Qui est Linda Sarsour, organisatrice de la marche anti-Trump de Washington ?
